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“Toute petite, je savais qu’il m’arriverait un truc de fou en l’an 2000!”

31.05.2018

Isabelle Larivière est la directrice du département communication à la FIM et c'est la seule personne au monde à avoir ce poste très spécial !

“Toute petite, je savais qu’il m’arriverait un truc de fou en l’an 2000!”

Isabelle Larivière était infirmière libérale quand sa sœur Hélène lui a proposé de la rejoindre au sein de son agence de communication, pour travailler dans l’univers des Grand Prix Moto. Dix-huit ans plus tard, elle est responsable du département Communication de la Fédération Internationale de Motocyclisme.

 

« J’avais une vie professionnelle très intense et prenante. Je pensais parfois à évoluer, mais pas à quitter ce milieu médical qui était toute ma vie, pour me retrouver en Afrique du Sud aux côtés du triple champion du Monde Kenny Roberts ! »

 

En décembre 2000, Isabelle Larivière effectue pourtant cette improbable reconversion ! « Ça tombait pile car quand j’étais petite, j’étais persuadée qu’en l’an 2000, il m’arriverait un truc de fou. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais 18 ans après, je me dis que j’ai drôlement bien fait d’accepter. » En fait, la moto était une des passions de jeunesse d’Isabelle. « J’aimais exclusivement l’Enduro. J’avais une Suzuki 125 orange, je faisais partie d’un moto club et j’allais à l’Enduro du Touquet avec mes copains… Après, la moto est sortie de ma vie car en tant qu’infirmière, j’étais trop occupée par mes patients. »

 

“Toute petite, je savais qu’il m’arriverait un truc de fou en l’an 2000!”

Isabelle apprend son nouveau métier sur le tas et surtout sur le terrain. « Ma fonction étant opérationnelle, il fallait aller sur les circuits. J’ai repris des cours d’anglais étant donné que je n’avais plus pratiqué depuis l’école ! Le plus gros budget de l’agence était Philip Morris et j’ai tout de suite atterri dans la cour des grand, avec les stars de la classe 500 des Grand Prix ! Je ne savais même pas qui était Kenny Roberts, donc rien ne m’impressionnait, j’étais d’un naturel qui les déconcertait. Ça m’a beaucoup aidé. »

 

Quand Michelin devient client de l’agence, Isabelle se voit confier cet important dossier. « Travailler pour un manufacturier est une chance unique car le pneumatique est un élément clé du succès en moto. » Elle propose de faire suivre les cours de l’école du pneu à des journalistes, et malgré l’aspect confidentiel des secrets de fabrication de la maison Michelin, les portes finissent par s’ouvrir et les retombées suivent…

 

“Toute petite, je savais qu’il m’arriverait un truc de fou en l’an 2000!”

L’opportunité de rejoindre la FIM se présente fin 2008, au moment où Michelin quitte le MotoGP. « Je suis arrivée comme coordinatrice médias puis au bout de deux ans je suis devenue leur attachée de presse officielle pour l’ensemble des disciplines. Aujourd’hui, je suis responsable du département communication, j’active notamment les partenariats commerciaux, d’où ma relation avec Motul. Une fois que les accords sont scellés avec les partenaires, je m’occupe des invités, de la communication, de la presse, du planning du Président quand il se déplace sur les épreuves, des réseaux sociaux… c’est passionnant. Le meilleur moment de l’année, c’est quand il faut repartir sur les circuits avec « la maison bleue », le réceptif de la FIM. »

 

Toujours motarde, Isabelle sillonne les petites routes suisses au guidon de sa Mash Five Hundred. « Une moto vintage pour une femme vintage ! » Ses disciplines préférées ? « l’Ice Speedway Gladiators, parce qu’on assiste aux courses dans un stadium, comme à un spectacle. L’Enduro, à cause de la variété des parcours et des terrains selon les pays. Et enfin, le MotoGP, ça roule à 360 km/h avec une surface équivalente à deux cartes de crédit en contact au sol ! » Un rêve ? « Que ça continue ! »

 

“Toute petite, je savais qu’il m’arriverait un truc de fou en l’an 2000!”

Motul est partenaire lubrifiant de la FIM.

 

© Isabelle Larivière