Macao, enclave libérale en territoire chinois, est connue pour être une capitale du jeu, mais aussi pour accueillir le fameux Grand Prix qui porte son nom. Fameux car se déroulant sur un circuit tracé dans la ville, long, rapide et formé d'une piste étroite ne comportant guère de dégagements devant les rails de sécurité, ce qui rend l'épreuve particulièrement spectaculaire et dangereuse. Le programme des courses, les 17 et 18 novembre, était extrêmement dense, avec plusieurs épreuves internationales (en WTCC et Formule 3, notamment) ainsi que des courses locales, en Tourisme et GT. Ces courses automobiles étaient complétées par une course moto requérant des pilotes n'ayant pas froid aux yeux, et où l'on retrouvait ceux qui habituellement défient les lois de la physique sur le circuit de l'Ile de Man.
Dans ce programme suivi par des milliers de passionnés, Motul soutenait techniquement deux équipes en WTCC, Honda, et Bamboo Engineering. Pour cette dernière épreuve de la saison, Tiago Monteiro signait pour Honda une performance superbe en terminant sur le podium de la première course, et 4e de la seconde. Ce qui fera dire à Alessandro Mariani, patron de l'écurie, "Le design de la voiture et la production du moteur n'ont commencé qu'en février, les premiers tours de roues en juillet et, en un laps de temps aussi court, la Civic a démontré sa compétitivité."
En moto, Motul apportait son soutien à cinq pilotes : Conor Cummins (Tyco Suzuki), Rico Penzkofer, Matsushita Yoshinari, Joao Fernandes (Penz13 Racing Team) et Brandon Cretu. Le Manxman de 26 ans, Cummins, réussissait à se classer 6e et soulignait : "La semaine a été difficile, et je suis un peu déçu du résultat, mais heureux d'avoir terminé. Je peux maintenant me préparer sereinement pour la prochaine saison." Le pilote allemand Rico Penzkofer avait décidé d'arrêter la compétition à l'issue de ce Grand Prix qu'il terminait en 17e position. "Après tout, j'ai couru pendant 17 ans ! Le principal est que j'aie vu le drapeau à damiers ici, pour mes adieux à la course." Penzkofer reste dans le monde de la compétition, en tant que patron d'écurie dans le Championnat du Monde d'Endurance.
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